Pour accéder à toutes les fonctionnalités de ce site, vous devez activer JavaScript. Voici les instructions pour activer JavaScript dans votre navigateur Web.

Groupama dans la Volvo Ocean Race - Etape 1 - Jour 23 : Premier bilan analytique - Sport / Foxoo
Local-events / Vos évènements relayés sur Twitter GUIDE   SUIVRE
Ma ville   Mes évènements   Annoncer un évènement
Source : #3449 Publié le 28/11/11 | Vues : 23

Groupama dans la Volvo Ocean Race - Etape 1 - Jour 23 : Premier bilan analytique / Sport


Alors que Groupama 4 était à moins de 450 milles de l'arrivée le dimanche 27 novembre 2011 en milieu d'après-midi, Franck Cammas et ses hommes naviguaient dans un flux modéré de secteur Nord-Ouest, mais devaient encore traverser l'anticyclone de Sainte-Hélène. Leur arrivée à Cape Town est prévue pour mardi 29 novembre 2011.




Au regard du classement de cette première étape de la Volvo Ocean Race, le bilan peut être analysé de deux façons : d'un point de vue comptable, Groupama 4 devrait terminer sur la troisième marche du podium à l'issue des deux premières manches, à seulement neuf points du leader, Telefonica, et sept points du deuxième, Camper. Avec seize points d'avance sur le quatrième, Abu Dhabi, dix-sept points sur le cinquième Puma, et dix-neuf points sur le sixième Sanya. D'un point de vue temps-distance, l'écart entre les trois premiers à Cape Town est particulièrement élevé puisque les néo-Zélandais sont arrivés en Afrique du Sud avec 16h 34' 57'' de retard sur les Espagnols qui ont parcouru les 6 500 milles de cette première étape océanique en 21j 05h 14' 25'', soit à la moyenne orthodromique de 12,75 noeuds.

Une brise plutôt modérée
Dans l'ensemble, la brise est restée modérée à l'exception de la Méditerranée avec plus de trente noeuds et des rafales à quarante noeuds, et de l'arrivée sur l'Afrique du Sud où le vent a dépassé les trente noeuds. Mais entre le détroit de Gibraltar et les abords de l'Afrique du Sud, le vent moyen tournait autour de 14 noeuds avec une journée et demie entre 20 et 25 noeuds lors du contournement de l'anticyclone de Sainte-Hélène, sur les Quarantièmes Rugissants. D'autre part, les conditions météorologiques ont pratiquement toujours favorisé les leaders, dès le passage de l'archipel du Cap-Vert : Pot-au-Noir plus difficile pour Camper et surtout pour Groupama 4, alizés prenant du souffle pour les plus Sud, Quarantièmes plus musclés pour les premiers, dernières centaines de milles plus ventées pour le leader.

Pour preuve, l'écart grandissant de Camper sur Telefonica puisque ces deux derniers jours, il a quasiment doublé pour atteindre 210 milles à l'arrivée des Espagnols. La configuration était encore plus pénalisante pour Groupama 4 qui a lui aussi vu son déficit plus que doubler puisqu'il atteignait 830 milles contre 350 milles deux jours plus tôt ! De fait, les conditions de navigation n'ont pas du tout été les mêmes depuis le Cap-Vert au détriment des poursuivants et les écarts temps-distance à Cape Town ne sont donc absolument pas symptomatiques d'un écart de potentiel. Cette première étape démontre surtout que la fiabilité du matériel est un paramètre capital, puisque les trois premiers en Afrique du Sud finiraient dans un parfait état, quand les trois autres ont été sévèrement sanctionnés en arrivant par cargo avec un travail de remise en configuration course assez important. Au point qu'ils ne repartiront pas pour la deuxième étape en situation totalement sereine.

Dernier jour
Pour Franck Cammas et son équipage, la déception est certes perceptible d'être encore en mer quand les deux premiers fêtent leur arrivée : « Il y en a d'autres qui doivent être en train de la passer, la ligne, et en ce moment même. Bravo à eux ! Ils ont gagné une étape de la Volvo, et un samedi soir au sec, en bonne compagnie ! Pour nous, forcement, la régate devient moins intéressante... Heureusement, on a retouché du vent, qu'on devrait garder pendant 24h, avant une ultime dorsale à traverser. Neptune ne nous aura pas épargné, sur ce coup là... » écrivait Yann Riou samedi après-midi le 26 novembre 2011.

Les 450 derniers milles à parcourir ne s'annoncent en effet, pas très ventés pour le voilier français qui va devoir traverser les hautes pressions avant d'espérer toucher une brise de secteur Sud-Est sur la fin... L'équipage de Groupama 4 aura tout de même eu la satisfaction d'avoir tenté une option dès les premiers jours, même si elle n'a pas abouti, d'avoir exploité au maximum le potentiel du plan Juan Kouyoumdjian sans entamer son intégrité, d'avoir pris la mesure de la machine et d'avoir assumé ses choix stratégiques collectivement. Avec une température en hausse, une brise très modérée et une mer plus calme, cette dernière journée de lundi 28 novembre 2011 en mer devrait apporter un peu de baume au coeur des onze équipiers de Groupama 4...

En savoir plus
Partager :
Facebook