Groupama dans la Volvo Ocean Race - Etape 2 - Part II : Ce sera un beau sprint / Sport

Mercredi matin le 04 janvier 2012, à partir de 6h, heure française, sera donné le départ de la seconde partie de la deuxième étape de la Volvo Ocean Race entre Sharjah et Abu Dhabi. Sur un parcours de 98 milles nautiques, la lutte s'annonce acharnée entre les cinq concurrents qui auront tous à coeur de s'imposer dans le golfe persique.




Débarqué la nuit précédente du cargo qui a permis à la flotte d'éviter cette zone de l'océan Indien truffée de pirates, Groupama 4 est paré à s'élancer pour « une course de vitesse avec assez peu de manoeuvres. C'est particulier mais c'est la règle du jeu » précise Franck Cammas qui poursuit : « On prend ce parcours comme une nouvelle étape qui vaut autant de points qu'une In-Port. Nous serons à 100%, tout le monde sur le pont, au rappel et aux réglages, à l'exception du Média Crew qui tournera et enverra des images. Ca va se jouer à quelques mètres près ». Le vent annoncé est plutôt de bonne augure : « Il devrait y avoir du vent, une vingtaine de noeuds de nord-ouest. Ce sont des conditions qui permettent à Groupama 4 d'aller vite. On est à l'aise dans la brise » poursuit Franck.

« Nous serons à 100% »
Pourtant, six navigants ont du embarquer à bord du cargo la nuit précédente pour effectuer la réparation d'une fissure sur le fond de coque, mise à jour lors du grutage au port secret dans l'océan Indien. Les marins se sont organisés entre eux, sans l'aide de l'équipe à terre pour réparer. En effet, les règles de course interdisent toute aide extérieure, humaine ou matérielle, pour effectuer une réparation lors de cette interruption d'étape. Sans échelle, le N°1 Brad Marsh a dû être suspendu par son baudrier sous la coque afin de mener à bien la réparation. « Martin Strömberg et Martin Krite assuraient ma sécurité et mon positionnement sous la coque par des bouts. Damian, Phil et Charles préparaient les différents éléments nécessaires à la réparation. La position était inconfortable et j'avais peur de mal faire mais tout s'est très bien passé, un vrai travail d'équipe ». Le skipper de Groupama 4, Franck Cammas, a confirmé lors d'une visio-conférence ce midi que « le bateau naviguerait demain à 100% de son potentiel et que la réparation aurait une incidence minime sur la vitesse de Groupama 4 ».